Mort en service en Libye de trois parachutistes du CPIS

Publié le par Union Nationale des Parachutistes Ain Bugey

Mort en service en Libye de trois parachutistes du CPIS

Suite à la mort des trois sous officiers français en Libye, une cérémonie d’obsèques très discrète s'est tenue lundi 25 juillet dans l'après-midi au cœur de la Citadelle de Perpignan, qui abrite le Centre d'Instruction Parachutiste Spécialisé (CPIS), régiment auquel ils appartenaient..

En début d'après-midi, deux avions Falcon du gouvernement se sont posés sur l'aéroport de Perpignan totalement bouclé par la police.  Selon les informations obtenues par les médias, plusieurs hauts dignitaires de l'État-major des armées et de la DGSE étaient venus dans ces vols spécialement affrétés depuis Paris, mais aucune autorité politique ne s'y trouvait. De plus il est certain que le ministre de la défense n’y étais pas (il était à Rennes), idem pour le Président de la République (il était à Paris)

 

Le ''palais'', qui abrite le CPIS à Perpignan

Le ''palais'', qui abrite le CPIS à Perpignan

Un des deux Falcons gouvernementaux sur l'aéroport de Perpignan lundi

Un des deux Falcons gouvernementaux sur l'aéroport de Perpignan lundi

Le CPIS de Perpignan, dont faisaient partie les trois hommes est spécialisé dans le renseignement, la guérilla, la contre-guérilla et dans les actions commando. Le CPIS qui ne compte que quelques centaines d’hommes, est ou a été engagé dans tous les théâtres d’opérations et, pour ceux connus, Irak, Afghanistan, Somalie, Mali, et maintenant de source sûre en Libye. Il est réputé être la force de frappe du service action de la DGSE. Ses membres sont essentiellement sélectionnés dans les unités parachutistes « traditionnelles » après quelques années de carrière et après avoir réussi les tests draconiens qui décident de l’affectation dans l’un ou l’autre des services de la DGSE.

Ces trois soldats "morts au service de la France" resteront des inconnus pour le grand public. Ils ont probablement été décorés en catimini à titre posthume, mais leur nom n’apparaîtras ni sur un monument ni au JO dans les nominations à la Légion d’honneur. A par leur famille proche, leurs amis du régiment et les initiés de la DGSE, ils resteront des soldats morts au service de la France inconnus, en application de la devise du régiment : "Nul ne verra. Nul ne saura"

Que Saint Michel les accueille et leur rende, à notre place, les honneurs qu’ils méritent.

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Publié dans Ils nous ont quitté

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