Cérémonie du souvenir en mémoire des 18 otages fusillés le 7 juillet 1944 à Saint Rambert en Bugey

Publié le par Union Nationale des Parachutistes Ain Bugey

Ce 7 juillet 2013, à l'initiative des Anciens Combattants de Saint Rambert en Bugey et de la municipalité, le  69ème  anniversaire du massacre du 7 juillet 1944 était commémoré.

800px-Otage-Saint-Rambert.jpg

P1100494.JPG

Rappel historique

Le canton de Saint-Rambert-en-Bugey a été, comme bien d’autres hélas, marqué par les tragédies de la deuxième guerre mondiale. Très tôt, la commune de Saint Rambert en Bugey abrite des résistants et alors qu’à Oyonnax les Maquis défilent le 11 novembre 1943, à Saint Rambert on dépose clandestinement une gerbe au Monument aux Morts. Les Maquis locaux participent activement aux sabotages réguliers de la voie ferrée reliant Ambérieu en Bugey à Culoz et le 6 juin 1944 c’est l’attaque d’un train blindé où 6 soldats allemands sont tués. Parallèlement à l’attaque, une patrouille allemande est attaquée en pleine ville. En réaction, le 7 juillet, la Gestapo appuyée par un détachement de la Wehrmacht, guidés par des miliciens de la commune, investissent Saint Rambert. Après une brève tentative de résistance, les maquisards doivent décrocher et se cacher où ils le peuvent. Des barrages sont établis aux entrées de la ville où de nombreuses personnes sont arrêtées. Plus de deux cent cinquante ouvriers de la filature de la Schappe sont parqués dans la cour de l'usine de 14h30 à 22h00.Trente otages sont pris au quartier du four-à-chaux, à l'abbaye et à la mairie puis parquées sous l’ancien marché couvert (actuelle mairie). Sur les trente otages, dix huit sont finalement libérés mais douze sont mitraillés à 21H45 dans la rue du Pavé (actuellement rue des Otages) et les corps abandonnés sur place. 

Les allemands partis,les habitants découvrent sept otages morts

•Le docteur Michel TEMPORAL, 58 ans, maire de la ville.Pierre CHATTON, 36 ans, chef du ravitaillement. Louis GOLZIO, 53 ans, secrétaire de mairie.Dominique MOLINERO, 43 ans, mécanicien. Joseph ARENA, 58 ans, ouvrier .Joanny POLLET, 46 ans, un camionneur de Villeurbanne.Louis MULTIN, 20 ans, originaire de Druillat et horticulteur à Bourg.

 Deux autres ne sont que légèrement blessés et sont emmenés pour être soignés

•Louis LANNEZVAL, 43 ans, hôtelier et maquisard.Victor de FEO, 41 ans

Trois autres sont encore vivants mais grièvement blessés. Ces derniers sont transportés à l'Hôpital de Nantua mais pour eux l’horreur ne s’arrêtera pas la. Au cours d’une descente des allemands à l’Hôpital le 19 juillet, ils sont reconnus et seront  fusillé une seconde fois, dans la carrière de la Croix-Chalon, certains sur leurs civières.

 

•André BURTSCHELL, 36 ans, juge de paix à Saint-Rambert.Pierre GAYAT, 46 ans, secrétaire de mairie.Joseph MARGUIN, 50 ans, garde champêtre.


Il y aura encore une victime.Un chauffeur de taxi, qui n’avait pas été pris dans les rafles, est lui arrêté à un des barrages bloquant la commune, passé à tabac et interné à la Schappe. Il sera abattu à 22h lors de la libération des ouvriers de l’usine.

 •André RIGAUD .

 


 

Le défilé, enmené par la fanfare, a fait une halte devant la plaque souvenir pour les sonneries réglementaires et un dépôt de gerbe............................ 

P1100479.JPG  P1100485.JPG

 

 

P1100483.JPG  P1100489.JPG

 DSC04792.JPG

 

P1100490

P1100491

 

......avant de reprendre sa route pour aller au Monument aux Morts de la ville ou une autre cérémonie à eu lieu. 

P1100505.JPG P1100508.JPG

P1100509.JPG

P1100512.JPG

 

 

 

 

 

 

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article