11 novembre 2019 à Bourg En Bresse, notre membre Gilbert LANARO interviewé par la presse

Publié le par Union Nationale des Parachutistes Ain Bugey

11 novembre 2019 à Bourg En Bresse, notre membre Gilbert LANARO interviewé par la presse

Texte de l'article de François LE STIR journaliste au Progrès, publication dans le journal Le Progrès de l’Ain du 12 novembre 2019

''Béret rouge vissé sur la tête, costume impeccable, rehaussé d’une kyrielle de décorations et du « Bleuet de France », Gilbert Lanaro était présent en ce 11-Novembre à la cérémonie commémorative de l’Armistice de 1918. Une habitude, quasiment une obligation, pour cet ancien combattant d’Algérie, pour qui le devoir de mémoire n’est pas un vain mot.

Du haut de ses 81 ans, celui qui a passé vingt mois en Algérie entre 1956 et 1958 scande qu’il « faut marquer le coup et toujours se rappeler que c’est grâce à nos anciens qu’on a tout ce qu’on a aujourd’hui : la liberté, des droits… ». La participation des plus jeunes aux cérémonies coule donc de source pour Gilbert qui entend voir perpétuer le devoir de mémoire. Une notion capitale pour celui qui revoit les « copains de l’armée tous les ans », malgré le poids des années et le temps qui passe. La participation des plus jeunes aux cérémonies coule donc de source pour Gilbert qui entend voir perpétuer le devoir de mémoire. Une notion capitale pour celui qui revoit les « copains de l’armée tous les ans », malgré le poids des années et le temps qui passe. « On y a laissé notre jeunesse »

La mémoire toujours. Sans qu’il soit pour autant facile d’en parler, même six décennies après le conflit. « n y a laissé notre jeunesse », souffle Gilbert dont le regard se voile. « On était des gamins, notre capitaine a joué le rôle de père, c’était dur de revenir à la vie civile après ce qu’on avait vécu. Au début, je ne sortais pas de chez moi, puis j’y suis arrivé et j’ai pu trouver un job », raconte Gilbert qui coule une retraite paisible après une carrière d’infirmier psychiatrique eu centre psychothérapeutique de l’Ain.

Marié, père de deux filles, Nathalie et Céline, et grand-père de sept petits-enfants, Gilbert ne parle pas du passé avec sa famille. « On n’en parle pas trop mais on s’en rappelle », glisse celui qui est pour toujours attaché « aux copains qui s’en vont » et à « la camaraderie » perpétuée avec son « copain d’école » André Loury ou au sein de l’UNP Ain Bugey, l’association des anciens parachutistes, présidée par Gilles Marand''.

« Les cérémonies c’est bien quand il y a du monde comme aujourd’hui » conclut Gilbert, à jamais porte-étendard de la mémoire.

François LE STIR

 

Pour voir la vidéo de l'interview de Gilbert, cliquer sur le lien ci-dessous

https://www.dailymotion.com/video/x7nvanz

 

 

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